"La femme Jean Louis David a besoin d'une coupe facile à réaliser"
Fort de 40 ans de métier, Jean-Philippe Himber a connu plusieurs franchises avant de travailler pour l’enseigne Jean Louis David dans son salon de Mulhouse. Tête-à-tête avec un coiffeur qui s’est enfin trouvé en incarnant le savoir-faire et le ” savoir-être ” de la marque !
Qu’est-ce qui différencie Jean Louis David des autres franchises ?
Jean-Philippe. Son réel savoir-faire. Jean Louis David, c’est LA marque qui a créé la franchise et grâce à cette expertise, elle offre à ses coiffeurs un accompagnement et des services uniques. C’est aussi son image novatrice de marque un peu rock et effrontée qui, malgré ses 55 ans d’existence, se renouvelle en permanence pour s’adresser aux jeunes. C’est pour cela que les femmes branchées se pressent dans nos salons plutôt qu’ailleurs.
Et justement, qui est la femme Jean Louis David ?
Jean-Philippe. C’est une femme urbaine, entre 35 et 45 ans, épanouie et active, autant dans sa vie personnelle que professionnelle. Une femme avertie par les médias, qui sait reconnaître l’efficacité. Elle a besoin d’une coupe facile à réaliser, fiable, mais elle veut aussi pouvoir changer de style grâce à différents coiffages. C’est en ce sens qu’elle est rock. Il y a des moments où elle va au bureau avec les cheveux tirés, des soirées où elle les boucle et parfois, elle a envie d’être plus fashion avec un effet plaqué ou une coque.
À quoi tient l’image rock de la marque ?
Jean-Philippe. Aux coupes des collections qui sont élaborées pour être transformables, à l’image des nombreux visuels de coiffage qui les accompagnent. On propose aux femmes des coupes multi-facettes qui leur permettent d’être différentes à certaines heures.
Mais aussi à ce que j’appelle le ” savoir-être ” des coiffeurs car à travers nos propres coiffures et notre attitude, nous incarnons ce style rock. On est Jean Louis David, au-delà du savoir-faire.
Une cliente veut changer de tête : que faites-vous ?
Jean-Philippe. Je commence par observer sa coupe actuelle afin de déterminer ce qu’il est possible. Puis, je l’interroge pour savoir vers quelle évolution elle veut aller et ce qu’elle n’aime pas, le tout visuels à l’appui pour bien la comprendre. Nous avons des books qui présentent les collections Jean Louis David et les différents types de coloration pour permettre à la cliente de se faire une idée. C’est primordial pour ne pas décevoir ses attentes. Parfois, des détails vont apporter des solutions sans même toucher à la longueur parce qu’ils changent votre allure : une mèche, une frange, une touche de lumière ou d’ombre dans sa couleur pour apporter du relief. D’autres fois, il faut lui offrir un changement radical.
C’est quoi le plus de la tondeuse, l’outil Jean Louis David ?
Jean-Philippe. Pour les coupes graphiques, la tondeuse donne un trait de coupe formidable grâce à son tranchant très net, inégalé aux ciseaux. Et je ne parle pas seulement des coupes boyish, c’est valable aussi sur cheveux longs !
La coupe, c’est sur cheveux mouillés ou secs ?
Jean-Philippe. Les deux ! En général, on définit les longueurs sur cheveux mouillés mais on peut ébaucher un gros changement à sec avant. Après coiffage, on retouche et on personnalise la coupe selon la texture des cheveux secs de la cliente.
Un conseil à une cliente qui ne trouve pas son style ?
Jean-Philippe. Redonnez à votre coiffeur son rôle de conseiller ! Dialoguez avec lui pour qu’il cerne la coiffure qui vous correspond et convient au temps et aux appareils dont vous disposez à la maison pour reproduire le coiffage. Il vous montrera volontiers comment faire en salon !